Clyve Julian Benton.

Nom : Benton.
Prénom : Clyve Julian.
Âge : 17 ans.

Histoire : Mon histoire est banale, pas banale dans le sens où il ne m'est jamais rien arrivé, banale dans le sens ou elle arrive souvent, bien trop souvent. Vous ne serez peut-être pas d'accord avec moi pour l'utilisation du mot 'Banal' mais c'est celui qui me plais le plus, vous comprendrez à temps, du moins j'espère.
Je ne crois jamais avoir su comment mes parents s'étaient rencontré, sans doute le fruit du hasard, toujours est-il que deux ans après je venais au monde. C'était un 14 février, pas que je m'en souvienne hein c'est se qu'on m'a dit, il parait qu'il neigeait que c'était beau et que ma mère hurlait de douleur. A vrais dire je n'aime pas le blanc alors j'ai du mal à voir en quoi cette scène pouvait avoir une quelconque once de beauté et puis les hurlements de ma mère sont bien une chose que je n'ai jamais pu supporter. Bref, j'étais un enfant plus ou moins désiré, une sorte d'erreur de parcours et il n'aurait pas été grave si je n'existais pas, enfin ils se rendirent compte de la véracité de cella bien plus tard.
J'vais sûrement pas vous parler de ma vie avant l'âge de 8 ans, avant ce n'est gère très intéressant, on s'en branle pas mal de la vie d'un gamin qui sais à peine coller les gommettes...
Je en sais pas si j'aurais le courage de tout raconter, pas grand monde ne le sais, même personne à part les principaux concernés alors je pense qu'un résumé en trois points suffira. Un grand-père qui se glisse dans votre chambre la nuit pour vous demander de jouer se n'est pas normal. Le même grand-père qui s'amuse à vous toucher c'est encore moins normal. Et un grand-père qui vous fait passer dans le monde adulte trop vite ce n’est pas plus normal... Mais ça c'était ma vie, je n’habitais pas loin du grand-père en question et si certain se plaigne de ne jamais connaître le leur moi j'aurais aimé ne jamais rencontrer le mien. Seulement à huit-neuf ans on ne sait pas que c'est choses ne sont pas normales et on n'en parle pas surtout quand on nous dit de ne surtout jamais rien dire. Un secret. Tu parle... En même temps j'en aurais parlé qui m'aurait cru ? Sans doute personnes. Alors oui, là vous vous dites sans doute que non ce n’est pas si banal que ça et pourtant, une famille sur trois y a des gamins comme moi... Ouep ça veut dire que dans ta propre famille il y a aussi sûrement de l'inceste, bref c'est cool.
Enfin c'est vers 12 ans que tu fini par te rendre compte que, en plus de faire mal, ce n’est pas normal c'est pas 'bien'. Mais que peut-on y faire pas vrai, on n’arrive à rien à 12 ans non plus, on remplace un mal par un autre et on commence à sombrer. A douze ans on ne fait pas grand chose, je peux presque dire qu'il nous manque une certaine notion de l'autodestruction... Toujours est-il qu'on arrête de travailler en cour, qu'on s'enferme dans un coin, qu'on fini par ne vouloir voir personne.
C'est treize an ça commence à venir... Automutilation, on est en quatrième que voulez-vous, on s'amuse à se teindre les ongles en noir. On se fait traiter de PD par les gens de sa classes qui n'y connaissent rien, même ses pseudo amis, s’ils savaient qu'ils n'étaient pas si loin que ça de la vérité... On ne boit pas encore, peut-être parce que c'est trop dur de s'en procurer pour le moment... Moi, j'allais au skate parc du coin avec les gens, à celui qui tombe le plus souvent, celui qui à le truc le plus grave. Deux trois fractures mais ça n'empêche pas d'y retourner. En même temps ça n'empêche pas le vieux de venir non plus...
A quatorze ans, on se fait virer de son bahut... Raisons multiples, manque de discipline et surtout échanger les joins en cour d'anglais n'était peut-être pas une si bonne idée que ça... Enfin bon je m'en foutais un peu beaucoup à l'époque.
Mes parents on longtemps insisté pour que je face une seconde, déjà que passer limite en troisième je ne risquais pas de pouvoir y aller mais bon... Moi je voulais autre chose, un 'simple' BEP piercing tatouage, après tout chacun fait bien ce qu'il veut. Ce n'était pas leur avis mais, le conseil de classe ma donné raison voie professionnel. La même année le grand-père mourait, une bonne envie de cracher sur la tombe mais pas le courage, personne ne sait encore, je préfère garder ça pour moi.
Pour une fois que je réussissais quelque chose... Je ne me suis jamais vraiment laisser sombrer la preuve je me suis donner à fond pour ça. Finalement j'ai réussit et je suis partit loin de chez moi, émanciper pour pouvoir faire ce qu'on veut. Oui mes parents ne me supportaient plus, c'étaient leur mots pas les miens.
Bref, on espère une nouvelle vie sans pouvoir ce détacher du passé.
Caractère : C'est simple, je ne suis pas du genre très bavard, quoi que un peu plus avec le temps, je n'aime pas les gens autour de moi. En simple, je crois que le passé me tient toujours, j’aimerais oublier mais je ne peux pas. Je n'arrive plus à faire confiance, je ne crois pas en 'l'amour' mais quel connerie pas vrais ? Bref, je ne sais pas quoi dire de moi. Je ne suis pas vraiment du genre fêtard mais j'aime assez sortir, aller à des concerts mais seul ce n’est pas toujours amusant... Je ne pense pas que la douleur physique puise remplacer la douleur moral, mais ça fait du bien de savoir pourquoi on a mal...

Aimes : Qu’on m’oublis, mon métier, les bijoux, les sucreries, la photographie, la musique, les concerts. Perdre la tête, oublier qui je suis. Les peluches, les mangas, le rock, le rouge et le noir.
Aime pas : Les contacts, qu’on me touche, les rêves en général, perdre mon temps. Les gens pressé, ‘la norme’, perdre pied avec la réalité. Faire une crise. Vouloir se foutre en l’aire, le suicide. Manger, sur-vivre, l’électro, l’hypocrisie, être jugé. La concurrence, les endroits bondés, être perdu, ne pas savoir quoi faire. L’amour, vous savez le truc avec un ‘grand A’. Les gens qui disent ‘je t’aime’ au premier rendez-vous. Les rendez-vous.

PUF : Marynn
Avatar : Takeru.
Seras-tu actif ? : Bien sûr. Du moins, j'ai bon espoir.
As-tu lu le règlement ? : A question stupide réponse idiote non ?
Comment trouves-tu le design / as-tu des conseils ? Simple. Et non.
Arf, trop la flemme de faire le caractère de ce cher Clyve...